Diocèse de Koudougou (Burkina Faso) s’occupe des personnes déplacées

Diocèse de Koudougou (Burkina Faso) s’occupe des personnes déplacées

De janvier à mars 2021, la commission diocésaine pour la pastorale des migrants et des réfugiés a été auprès des personnes déplacées internes et auprès des enfants en situation de rue. Le nombre des personnes déplacées internes est passé de 26.700 à 26.745 en mars sur l’étendue du territoire du diocèse. Nous travaillons beaucoup plus sur l’autonomisation économique et la réhabilitation psychosociale des déplacés internes. Nous avons pu soutenir 20 de femmes déplacées internes pour leur autonomisation économique à travers la sensibilisation par le théâtre forum. Les attentes de ces personnes restent énormes, c’est pourquoi nous mettons plus l’accent sur leur réhabilitation psychosociale, l’autonomisation économique et la sauvegarde de leurs moyens d’existence afin de les aider à passer de l’aide et leur permettre de vivre dignement.

En ce qui concerne les enfants en situation de rue, la commission diocésaine pour la pastorale des migrants et des réfugiés œuvre surtout pour leur réinsertion sociale et promotion professionnelle. On dénombre près de 300 enfants en situation de rue. Les causes sont entre autres: l’orphelinat, la misère des parents, la mauvaise compagnie, le manque d’éducation. Ils ont l’âge compris entre 7 et 15 ans et dorment dans la rue ou sur les places publiques. Beaucoup d’entre eux sont enrôlés par les terroristes. Le 20 décembre 2020, l’évêque du diocèse, Mgr Joachim Ouedraogo, a célébré avec eux la Noël à l’évêché. 

Nous avons pu réinsérer une dizaine d’enfants et on les accompagne avec nos moyens de bord. Actuellement, nous voulons créer un cadre approprié pour faciliter leur réinsertion. On cherche aussi des moyens pour former et renforcer les capacités et les compétences du personnel

Finalement, la pastorale des migrants et des réfugiés dans notre diocèse fait également face aux violences faites aux femmes à savoir les filles victimes de mariage forcé et précoce (20 filles) et les femmes accusées de sorcellerie (près de 80) et exclues dans leur famille et même de la société. 

Abbé Norbert Zongo