[…] Nous avons créé une culture qui, d’une part, idolâtre les jeunes qui tentent de
la rendre éternelle, mais, paradoxalement, nous avons condamné nos jeunes à ne
pas avoir de véritable lieu d’insertion, car nous les avons marginalisés. ou de
mendier des métiers qui n’existent pas ou qui ne leur permettent pas de se projeter
dans demain. Nous avons favorisé la spéculation plutôt que des emplois décents et
authentiques qui leur permettent d’être des acteurs actifs dans la vie de notre
société. Nous attendons d’eux et exigeons qu’ils soient le ferment du futur, mais
nous les discriminons et les « condamnons » à frapper aux portes qui restent pour la
plupart fermées. […]