La ville de Tougbô est située dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, dans la zone du diocèse de Bondoukou. En septembre 2021, une première vague de réfugiés, estimée à 322 personnes, a été accueillie dans la ville. Vers la fin de l’année, une deuxième vague de 2.735 personnes est arrivée à Tougbô, dont des agriculteurs, des femmes et des enfants. Au 15 janvier 2022, le nombre de réfugiés était d’environ 6.000 personnes. La violence et les attaques islamistes sont parmi les causes des déplacements forcés au Burkina Faso. Malgré le manque d’infrastructures, les autorités administratives et ecclésiastiques répondent déjà à cette nouvelle vague de réfugiés. Certains ont trouvé des familles d’accueil et d’autres sont logés dans des maisons inachevées.
Caritas Côte d’Ivoire a effectué une mission d’évaluation de la situation d’urgence dans la ville de Tougbô. Suite à cette mission, Caritas a fourni aux réfugiés des produits alimentaires et non alimentaires pour couvrir leurs besoins de base. À cela s’ajoute l’engagement du diocèse de Bondoukou. Mgr Bruno Essoh, évêque dudit diocèse et, en même temps, président de la Commission épiscopale de pastorale sociale pour le développement humain intégral, a répondu avec dévouement aux demandes des réfugiés, en envoyant une forte délégation aux mains pleines de médicaments, de produits alimentaires et non alimentaires. Le 1er février 2022, l’évêque a réuni les sous-commissions de la pastorale sociale de la Conférence des Évêques Catholiques de Côte d’Ivoire (Caritas, Commission Justice, Paix et Environnement, Pastorale de la Santé, Apostolat de la Mer et Commission des Migrants) afin d’initier un plan d’intervention pour soulager les souffrances des populations déplacées et hôtes.
Les fidèles de la quasi paroisse du Cœur Immaculé de Marie à Tougbô sont également impliqués dans la réponse aux réfugiés. Son administrateur, le Père Wilfried NGUETTIA, sensibilise et encourage tous les fidèles à être plus proches des réfugiés, voyant ainsi l’image du Christ dans la personne de ces réfugiés, dont 99% ne partagent pas la foi catholique. Toutefois, les réfugiés espèrent pouvoir retourner dans leurs villages dès que possible. Bien que le retour n’ait pas lieu, l’Église de Côte d’Ivoire s’engage à répondre aux besoins de ces réfugiés.
Père Nestor Tan Kobenan Responsable de la pastorale sociale dans le diocèse de Bondoukou
La ville de Tougbô est située dans le nord-est de la Côte d’Ivoire, dans la zone du diocèse de Bondoukou. En septembre 2021, une première vague de réfugiés, estimée à 322 personnes, a été accueillie dans la ville. Vers la fin de l’année, une deuxième vague de 2.735 personnes est arrivée à Tougbô, dont des agriculteurs, des femmes et des enfants. Au 15 janvier 2022, le nombre de réfugiés était d’environ 6.000 personnes. La violence et les attaques islamistes sont parmi les causes des déplacements forcés au Burkina Faso. Malgré le manque d’infrastructures, les autorités administratives et ecclésiastiques répondent déjà à cette nouvelle vague de réfugiés. Certains ont trouvé des familles d’accueil et d’autres sont logés dans des maisons inachevées. 
Caritas Côte d’Ivoire a effectué une mission d’évaluation de la situation d’urgence dans la ville de Tougbô. Suite à cette mission, Caritas a fourni aux réfugiés des produits alimentaires et non alimentaires pour couvrir leurs besoins de base. À cela s’ajoute l’engagement du diocèse de Bondoukou. Mgr Bruno Essoh, évêque dudit diocèse et, en même temps, président de la Commission épiscopale de pastorale sociale pour le développement humain intégral, a répondu avec dévouement aux demandes des réfugiés, en envoyant une forte délégation aux mains pleines de médicaments, de produits alimentaires et non alimentaires. Le 1er février 2022, l’évêque a réuni les sous-commissions de la pastorale sociale de la Conférence des Évêques Catholiques de Côte d’Ivoire (Caritas, Commission Justice, Paix et Environnement, Pastorale de la Santé, Apostolat de la Mer et Commission des Migrants) afin d’initier un plan d’intervention pour soulager les souffrances des populations déplacées et hôtes.
