1 janvier 2017 | Homélie

SOLENNITÉ DE LA TRÈS SAINTE MÈRE DE DIEU L JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX CHAPELLE PAPALE HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Basilique Vaticane

[…] Les mères sont l’antidote le plus fort contre nos tendances individualistes et
égoïstes, contre nos fermetures et nos apathies. Une société sans mères serait non
seulement une société froide, mais aussi une société qui a perdu le cœur, qui a
perdu la « saveur de famille ». Une société sans mères serait une société sans pitié,
qui a laissé la place seulement au calcul et à la spéculation. Parce que les mères,
même aux pires moments, savent donner le témoignage de la tendresse, du don de
soi sans condition, de la force de l’espérance. J’ai beaucoup appris de ces mères
qui, ayant les enfants en prison ou prostrés sur un lit d’hôpital, ou soumis à
l’esclavage de la drogue, qu’il fasse froid ou chaud, qu’il pleuve ou dans la
sécheresse, ne se rendent pas et continuent à lutter pour leur donner le meilleur.
Oh ces mères qui, dans les camps de réfugiés, ou même en pleine guerre,
réussissent à embrasser et à soutenir sans faiblir la souffrance de leurs enfants.
Mères qui donnent littéralement leur vie pour qu’aucun de leurs enfants ne se
perde. Là où se trouve la mère, se trouvent unité, appartenance, appartenance de
fils. […]