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MESSE HOMÉLIE DU SAINT-PÈRE

[…]2. Deuxième moment : la fuite en Égypte. Ils ont dû partir, aller en exil. Là-bas,
non seulement ils n’avaient pas de place, ni de famille, mais encore leurs vies
étaient en danger. Ils ont dû se rendre en terre étrangère. Ils ont été des migrants
persécutés en raison de la convoitise et de l’avarice de l’empereur. Et là, elle aurait
pu aussi se demander : « Et où se trouve ce que l’Ange m’a dit ? ». […]

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PARTICIPATION À LA IIe RENCONTRE MONDIALE DES MOUVEMENTS POPULAIRES DISCOURS DU SAINT-PÈRE

[…] Vous, de la part des mouvements populaires, assumez les tâches habituelles,
motivées par l’amour fraternel qui se rebelle contre l’injustice sociale. Quand on
regarde le visage de ceux qui souffrent, le visage de l’agriculteur menacé, exclu le
travailleur des opprimés indigènes, la famille sans-abri, les migrants persécutés, les
jeunes chômeurs, l’enfant exploité, la mère qui a perdu son fils dans un le fait de
tirer parce que le quartier a été pris par un trafic de drogue, du père qui a perdu sa
fille parce qu’elle a été soumise à l’esclavage; Quand nous nous souvenons de ces
«visages et noms», nous nous inclinons devant une telle douleur et nous sommes
émus, nous bougeons tous. Parce que « nous avons vu et entendu » non pas la froide
statistique, mais les blessures de l’humanité souffrante, nos blessures, notre chair.
Ceci est très différent de la théorisation abstraite ou de l’indignation élégante. Cela
nous touche, nous émeut et nous cherchons que l’autre bouge ensemble. Cette
émotion fait l’action communautaire est pas compris que la raison: il a le sens de «
plus » que seuls les gens comprennent et qui donne leur mystique particulière aux
véritables mouvements populaires. […]
[…] Il convient de reconnaître qu’aucun problème sérieux de l’humanité ne peut
être résolu sans une interaction internationale entre les États et les peuples. Tout
acte important commis dans une partie de la planète a des répercussions sur tous
les plans économique, écologique, social et culturel. Même le crime et la violence se
sont mondialisés. Par conséquent, aucun gouvernement ne peut agir en dehors
d’une responsabilité partagée. Si nous voulons vraiment un changement positif,
nous devons accepter humblement notre interdépendance, c’est-à-dire notre
interdépendance saine. Mais l’interaction n’est pas synonyme d’imposition, ce n’est
pas une subordination de certains en fonction des intérêts des autres. Le
colonialisme, ancien et nouveau, ce qui réduit les pauvres à de simples fournisseurs
de matières premières et la main-d’œuvre pas cher, crée la violence, la pauvreté, la
migration forcée et tous les maux que nous avons sous nos yeux … parce que
mettre la périphérie en service du centre se voit refuser le droit au développement
intégral. Et cela, frères, c’est l’iniquité, et l’injustice engendre des violences
qu’aucun service de police, militaire ou secret ne peut arrêter. […]

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RENCONTRE AVEC LES AUTORITÉS CIVILES DISCOURS DU SAINT-PÈRE

[…] Une nation qui cherche le bien commun ne peut se replier sur elle-même ; les
réseaux de relations consolident les sociétés. Le problème de l’immigration de nos
jours nous le démontre. Le développement de la diplomatie avec les pays voisins,
dans le but d’éviter des conflits entre des peuples frères et de contribuer à un
dialogue franc et ouvert sur les problèmes est aujourd’hui indispensable. Et ici, je
suis en train de penser ici à la mer : dialogue ! C’est indispensable. Construire des
ponts plutôt qu’ériger des murs. Construire des ponts plutôt qu’ériger des murs.
Tous les thèmes, aussi épineux soient-ils, ont des solutions communes, ils ont des
solutions raisonnables, équitables et durables. Et, dans chaque cas, ils ne doivent
jamais être des motifs d’agressivité, de rancœur ou d’inimitié qui aggravent encore
plus la situation et en rendent plus difficile la résolution.[…]

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RENCONTRE AVEC LA SOCIÉTÉ CIVILE DISCOURS DU SAINT-PÈRE

[…] La migration, la concentration urbaine, le consumérisme, la crise de la famille,
le manque de travail, les poches de pauvreté produisent une incertitude et des
tensions qui constituent une menace à la cohabitation sociale. Les normes et les
lois, ainsi que les projets de la communauté civile, doivent rechercher l’inclusion,
ouvrir des espaces de dialogue, des espaces de rencontre et ainsi abandonner
comme un douloureux souvenir toute forme de répression, le contrôle démesuré et
la restriction des libertés. L’espérance d’un meilleur avenir passe par l’offre
d’opportunités réelles aux citoyens, spécialement aux jeunes, à travers la création
d’emploi, avec une croissance économique qui arrive à tous, et ne reste pas dans
les statistiques macroéconomiques ; cela passe aussi par la création d’un
développement durable qui génère un tissu social ferme et un bien de cohésion. S’il
y a la solidarité, c’est possible. Je me suis référé aux jeunes et au manque de
travail. Sur le plan mondial, c’est alarmant. Des pays européens, qui étaient en
première ligne il a quelques décennies, affrontent aujourd’hui des problèmes
concernant la population juvénile – de vingt-cinq ans et en dessous – quarante,
cinquante pour cent de chômage. S’il n’y a pas de solidarité, ceci ne trouvera pas
de solution. Je disais aux Salésiens : ‘‘Vous que Don Bosco a fondés pour éduquer,
aujourd’hui il faut une éducation d’urgence pour ces jeunes qui n’ont pas de
travail’’. Pourquoi ? Urgence pour les préparer à de petits travaux qui leur donnent
la dignité de pouvoir apporter le pain à la maison. A ces jeunes en chômage que

nous appelons les ‘‘ni ni’’ – ni ils étudient, ni ils travaillent- quel horizon leur reste-
t-il ? Les addictions, la tristesse, la dépression, le suicide – les statistiques du

suicide des jeunes ne sont pas publiées intégralement – ou s’enrôler dans des
projets de folie sociale, qui au moins leur présentent un idéal ? Aujourd’hui, il nous
est demandé de prendre soin, de manière spéciale, avec solidarité, de ce troisième
secteur d’exclusion de la culture du déchet. Les jeunes d’abord, parce ou on ne les
aime pas – il y a des pays développés qui ont une natalité de presque zéro pour
cent- ou on est en train de les laisser de côté, ou on les assassine avant qu’ils ne
naissent. Ensuite, les personnes âgées, après qu’on les a abandonnées, négligées
progressivement et oubliées, elles qui sont la sagesse et la mémoire de leur peuple
-on les rejette- à présent, c’est le tour des jeunes. Pour qui reste-t-il de la place ?
Pour les serviteurs de l’égoïsme, du dieu argent qui est au centre d’un système qui
nous écrase tous. […]

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VISITE AU TEMPLE VAUDOIS PAROLES DU SAINT-PÈRE

[…] Encouragés par ces pas, nous sommes appelés à continuer à marcher
ensemble. Un domaine dans lequel s’ouvrent de vastes possibilités de collaboration
entre vaudois et catholiques est celui de l’évangélisation. Conscients que le
Seigneur nous a précédés et nous précède toujours dans l’amour (cf. 1 Jn 4, 10),
nous allons ensemble à la rencontre des hommes et des femmes d’aujourd’hui, qui
parfois semblent si distraits et indifférents, pour leur transmettre le cœur de
l’Évangile, c’est-à-dire « la beauté de l’amour salvifique de Dieu manifesté en Jésus
Christ mort et ressuscité » (Exhort. apos. Evangelii gaudium, n. 36). Un autre
domaine dans lequel nous pouvons travailler toujours plus unis est celui du service
à l’humanité qui souffre, aux pauvres, aux malades, aux migrants. Merci pour ce
que vous avez dit sur les migrants. De l’œuvre libératrice de la grâce en chacun de
nous dérive l’exigence de témoigner du visage miséricordieux de Dieu qui prend
soin de tous et, en particulier, de ceux qui sont dans le besoin. Le choix des
pauvres, des derniers, de ceux que la société exclut, nous rapproche du cœur
même de Dieu, qui s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté (cf. 2 Co 8,
9) et, en conséquence, nous rapproche davantage les uns des autres. Que les
différences sur d’importantes questions anthropologiques et éthiques, qui
continuent à exister entre catholiques et vaudois, ne nous empêchent pas de
trouver des formes de collaboration dans ces domaines, ainsi que dans d’autres. Si
nous cheminons ensemble, le Seigneur nous aidera à vivre cette communion qui
précède toute opposition.[…]

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RENCONTRE AVEC LE MONDE DU TRAVAIL DISCOURS DU SAINT-PÈRE

[…] Le travail n’est pas seulement nécessaire pour l’économie, mais pour la
personne humaine, pour sa dignité, pour sa citoyenneté, et également pour
l’inclusion sociale. Turin est historiquement un pôle d’attraction du travail, mais la
ville ressent aujourd’hui fortement les effets de la crise : le travail manque, les
inégalités économiques et sociales ont augmenté, de nombreuses personnes se
sont appauvries et ont des problèmes de logement, de santé, d’instruction et
d’autres biens de base. L’immigration accroît la concurrence, mais les migrants ne
doivent pas être culpabilisés, parce qu’ils sont victimes de l’iniquité, de cette
économie qui met au rebut et des guerres. Le spectacle de ces derniers jours, au
cours duquel des êtres humains sont traités comme de la marchandise, donne envie
de pleurer ![…]

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RENCONTRE AVEC LES JEUNES DISCOURS DU SAINT-PÈRE

[…] Je donne à présent une réponse à la question de Luigi. Il parlait d’un projet de
partage, c’est-à-dire de lien, de construction. Nous devons poursuivre nos projets
de construction, et cette vie ne décevra pas. Si tu participes à un projet de
construction, d’aide — pensons aux enfants des rues, aux migrants, à tous ceux qui
sont dans le besoin, mais pas seulement pour leur donner à manger un jour, deux
jours, mais pour les promouvoir à travers l’éducation, à travers l’unité dans la joie
des aumôneries et de tant de choses, mais des choses qui construisent, alors, ce
sens de manque de confiance dans la vie s’éloigne, il s’en va. Que dois-je faire pour
cela ? Ne pas aller à la retraite trop tôt, faire. Faire. Et je dirais un mot : faire à
contre-courant. Faire à contre-courant. Pour vous, jeunes qui vivez cette situation
économique, même culturelle, hédoniste, consumiste, avec des valeurs comme des
« bulles de savon », avec ces valeurs, on ne va pas de l’avant. Faire des choses
constructives, même petites, mais qui nous rassemblent, nous unissent entre nous,
avec nos idéaux, tel est le meilleur antidote contre ce manque de confiance dans la
vie, contre cette culture qui t’offre uniquement le plaisir, avoir une vie facile, avoir
de l’argent et ne pas penser à autre chose.[…]

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PAPE FRANÇOIS AUDIENCE GÉNÉRALE

[…] Samedi prochain aura lieu la Journée mondiale du réfugié, promue par les
Nations unies. Prions pour nos nombreux frères et sœurs qui cherchent refuge loin
de leur terre, qui cherchent une maison où pouvoir vivre sans crainte, afin qu’ils
soient toujours respectés dans leur dignité. J’encourage l’œuvre de ceux qui leur
apportent de l’aide et je souhaite que la communauté internationale agisse de façon
concordante et efficace pour prévenir les causes des migrations forcées. Et je vous
invite tous à demander pardon pour les personnes et les institutions qui ferment la
porte à ces gens qui cherchent une famille, qui cherchent à être protégés.[…]

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DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS AUX PARTICIPANTS AU SÉMINAIRE MONDIAL DES AUMÔNIERS CATHOLIQUES DE L’AVIATION CIVILE

[…] L’aéroport est le lieu de rencontre de tant de personnes qui voyagent, pour le
travail, pour le tourisme, pour d’autres nécessités; y transitent migrants et
réfugiés, enfants et personnes âgées, personnes ayant besoin de soins et
d’attentions spéciales. Et puis il y a les personnes qui y travaillent, chaque jour,
avec leurs situations personnelles et professionnelles. Il y a aussi le nombre
inquiétant de passagers sans-papiers — souvent réfugiés et demandeurs d’asile —,
qui sont détenus dans les locaux aéroportuaires pour des périodes brèves ou
longues, parfois sans une assistance humaine et spirituelle adéquate. […]

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AUDIENCE GÉNÉRALE

Salut:
[…] Je souhaite une cordiale bienvenue aux fidèles italophones. En particulier, je
salue […] et les réfugiés chrétiens du Ghana et du Nigéria, invités de la
Cooperativa Auxilium di Potenza. Je souhaite à tous une visite aux Tombeaux des
Apôtres pour donner un nouvel élan à la foi et à la solidarité, en particulier à ceux
qui en ont le plus besoin. […]