Archive

PAPE FRANÇOIS AUDIENCE GÉNÉRALE

APPEL ET PRIERE:
Je voudrais prendre une minute pour me souvenir des victimes de la guerre. Les
nouvelles des personnes déplacées, des personnes qui fuient, des personnes
mortes, des personnes blessées, tant de soldats tombés des deux côtés, sont des
nouvelles de mort. Nous demandons au Seigneur de la vie de nous délivrer de cette
mort de la guerre : avec la guerre tout se perd, tout. Il n’y a pas de victoire dans
une guerre : tout est défaite. Que le Seigneur envoie son Esprit pour nous faire
comprendre que la guerre est une défaite de l’humanité, que nous devons vaincre,
tous, en faisant la guerre, qui est un besoin qui nous détruit, et qu’il nous délivre de
ce besoin d’autodestruction. Nous prions également pour que les dirigeants
comprennent qu’acheter et fabriquer des armes n’est pas la solution du problème.
La solution est de travailler ensemble pour la paix et, comme le dit la Bible, de
transformer les armes en instruments pour la paix. Prions ensemble Notre Dame :
Je vous salue Marie, … […]

Archive

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS, SIGNÉ PAR LE SECRÉTAIRE D’ETAT PIETRO PAROLIN, À L’OCCASION DU 9ème FORUM MONDIAL DE L’EAU

Au nom du pape François, je voudrais exprimer mes plus cordiales salutations à
tous les participants réunis pour le 9
ème Forum Mondial de l’Eau, autour du thème La
sécurité de l’eau pour la paix et le développement. Il convient de souligner
l’importance de cette question, tant sont nombreux les défis actuels et futurs la
concernant pour notre humanité.
Notre monde a soif de paix, de ce bien indivisible qui nécessite l’effort et la
contribution constante de chacun et qui repose notamment sur la réalisation des
besoins essentiels et vitaux de chaque personne humaine.
La sécurité de l’eau est aujourd’hui menacée par divers facteurs, notamment, la
pollution, les conflits, le changement climatique et l’exploitation abusive des
ressources naturelles. L’eau constitue pourtant un atout précieux pour la paix. De
ce fait, on ne saurait la considérer simplement comme un bien privé, générateur de
profit mercantile et sujet aux lois du marché.
De plus, le droit à l’eau potable et à l’assainissement est étroitement lié au droit à
la vie, qui est enraciné dans la dignité inaliénable de la personne humaine et
constitue une condition pour l’exercice des autres droits humains. L’accès à l’eau et
à l’assainissement constitue en réalité un « droit humain primordial, fondamental et
universel, parce qu’il détermine la survie des personnes ». Par conséquent, le
monde a « une grave dette sociale envers les pauvres qui n’ont pas accès à l’eau
potable » (François, Encyclique Laudato si’, n. 30), mais aussi envers tous ceux
pour qui les sources d’eau potable traditionnelles ont été polluées au point de les
rendre dangereuses, détruites par les armes et rendues inutilisables, ou encore
taries suite à une mauvaise gestion forestière.
Aujourd’hui, plus de 2 milliards de personnes se voient privées d’un accès à l’eau
potable et/ou à l’assainissement. Pensons à toutes les conséquences concrètes que
cela peut avoir en particulier pour les patients dans les centres de santé, pour les
femmes en travail, pour les prisonniers, les réfugiés, les déplacés.
J’adresse un appel à tous les responsables et dirigeants politiques, économiques,
aux diverses administrations, à ceux qui sont en mesure d’orienter la recherche, les
financements, l’éducation et l’exploitation des ressources naturelles et de l’eau en
particulier, afin qu’ils aient à cœur de servir dignement le bien commun, avec
détermination, intégrité et dans un esprit de coopération. (Cf. François, Discours
aux participants à la 3ème rencontre mondiale des mouvements populaires, 5
novembre 2016)
Soulignons de plus, qu’ « affronter les questions liées à la pénurie d’eau et à
l’amélioration de la gestion de l’eau, en particulier par les communautés, peut aider
à créer une plus grande cohésion sociale et davantage de solidarité » (Aqua fons
vitae, n. 26), à initier des processus (Cf. François, Exhortation apostolique Evangelii
gaudium, n. 223), à tisser des liens. De fait, l’eau nous est un don de Dieu et un
héritage commun dont il convient d’assurer la destination universelle pour chaque
génération.
Par ailleurs, il est un constat selon lequel « les eaux douces, aussi bien en surface
que souterraines, sont largement transfrontalières. [Par conséquent], si des pays
s’accordaient davantage pour collaborer au sujet de l’eau dans divers endroits du
monde, ce serait une grande avancée pour la paix. (…) Des mécanismes rodés de
coopération en matière d’eaux transfrontalières constituent un important élément
de paix et de prévention des conflits armés. » (Aqua fons vitae, n. 27) A ce propos,
comment ne pas penser au fleuve Sénégal, mais aussi au Niger, au Nil et aux autres
grands fleuves qui traversent plusieurs pays ? Dans toutes ces situations, l’eau doit
devenir un symbole d’accueil et de bénédiction, un motif de rencontre et de
collaboration qui fasse grandir la confiance mutuelle et la fraternité.
Rappelons « qu’à l’origine de celle que nous appelons la nature dans son sens
cosmique, il y a un dessein d’amour et de vérité [, et que] le monde n’est pas le
fruit d’une nécessité quelconque, d’un destin aveugle ou du hasard ». Gérer l’eau
de façon durable et avec des institutions efficaces et solidaires ne constitue donc
pas seulement une contribution à la paix ; c’est aussi une façon de reconnaitre ce
don de la création qui nous est confié pour qu’ensemble nous en prenions soin.
Le Pape François vous assure de sa prière pour que ce Forum Mondial de l’Eau soit
l’occasion de travailler ensemble à la réalisation du droit à l’eau potable et à
l’assainissement pour chaque personne humaine, et pour qu’il contribue ainsi à faire
de l’eau un véritable symbole de partage, de dialogueconstructif et responsable en
faveur d’une paix durable, parce qu’édifiée sur la confiance.
Cardinal Pietro Parolin
Secrétaire d’État de Sa Sainteté

Archive

PAPE FRANÇOIS ANGÉLUS

A l’issue de l’Angelus:
Malheureusement, l’agression violente contre l’Ukraine se poursuit, un massacre
insensé où destructions et atrocités se répètent chaque jour. Il n’y a aucune
justification à cela ! Je supplie tous les acteurs de la communauté internationale de
s’engager véritablement à mettre fin à cette guerre répugnante.
Cette semaine encore, des missiles et des bombes se sont abattus sur des civils,
des personnes âgées, des enfants et des femmes enceintes. Je suis allé visiter les
enfants blessés qui sont ici à Rome. L’un a un bras en moins, l’autre est blessé à la
tête… Des enfants innocents. Je pense aux millions de réfugiés ukrainiens qui
doivent fuir en laissant tout derrière eux et je ressens une grande douleur pour
ceux qui n’ont même pas la possibilité de s’échapper. De nombreux grands-parents,
malades et pauvres, séparés de leurs familles, de nombreux enfants et personnes
fragiles meurent sous les bombes, sans pouvoir recevoir d’aide et sans trouver de
sécurité même dans les abris anti-aériens. Tout cela est inhumain ! C’est même un
sacrilège, car cela va à l’encontre de la sacralité de la vie humaine, en particulier
contre la vie humaine sans défense, qui doit être respectée et protégée, non pas
éliminée, et qui vient avant toute stratégie ! N’oublions pas : c’est de la cruauté,
inhumaine et sacrilège ! Prions en silence pour ceux qui souffrent.
Cela me réconforte de savoir que les personnes restées sous les bombes peuvent
compter sur la proximité des pasteurs qui, en ces jours tragiques, vivent l’Evangile
de la charité et de la fraternité. Ces derniers jours, j’ai parlé avec certains d’entre
eux au téléphone, et j’ai vu combien ils sont proches du peuple de Dieu. Merci,
chers frères, chères sœurs, pour ce témoignage et pour le soutien concret que vous
offrez courageusement à tant de personnes désespérées ! Je pense aussi au nonce
apostolique, qui vient d’être nommé nonce, Mgr Visvaldas Kulbokas, qui est resté à
Kiev avec ses collaborateurs depuis le début de la guerre et qui, par sa présence,
me rend chaque jour proche du peuple ukrainien martyrisé. Soyons proches de ce
peuple, embrassons-le avec affection, engagement concret et prière. Et je vous en
prie, ne nous habituons pas à la guerre et à la violence ! Ne nous laissons pas
d’accueillir généreusement, comme nous le faisons : non seulement maintenant,
dans l’urgence, mais aussi dans les semaines et les mois à venir. Car vous savez
qu’aux premiers instants, on fait tous le maximum pour accueillir, mais ensuite,
l’habitude nous refroidit un peu le cœur et on oublie. Pensons à ces femmes, à ces
enfants qui avec le temps, sans travail, séparés de leurs maris, seront recherchés
par les « vautours » de la société. Protégeons-les, je vous en prie. […]

Archive

PAPE FRANÇOIS ANGÉLUS

A l’issue de l’Angelus:
[…] Je voudrais une fois de plus exhorter à l’accueil des nombreux réfugiés, dans
lesquels le Christ est présent, et remercier pour le grand réseau de solidarité qui
s’est formé. Je demande à toutes les communautés diocésaines et religieuses
d’accroître les moments de prière pour la paix. Dieu est uniquement Dieu de la
paix, il n’est pas Dieu de la guerre, et qui soutient la violence en profane le nom. A
présent, prions en silence pour ceux qui souffrent et afin que Dieu convertisse les
cœurs à une ferme volonté de paix. […]

Archive

PAPE FRANÇOIS ANGÉLUS

A l’issue de l’Angelus:
Chers frères et sœurs, en Ukraine coulent des fleuves de sang et de larmes. Il ne
s’agit pas seulement d’une opération militaire, mais d’une guerre, qui sème la mort,
la destruction et la misère. Les victimes sont de plus en plus nombreuses, de même
que les personnes en fuite, surtout les mères et les enfants. Dans ce pays
martyrisé, les besoins en aides humanitaires augmentent de façon dramatique
d’heure en heure.
Je lance un appel implorant afin que l’on assure véritablement les couloirs
humanitaires, et que l’accès des aides aux zones assiégées soit garanti et facilité,
pour offrir une aide vitale à nos frères et sœurs oppressés par les bombes et la
peur.
Je remercie tous ceux qui accueillent les réfugiés. Et surtout, j’implore de faire
cesser les attaques armées et faire prévaloir les négociations — et faire aussi
prévaloir le bon sens. Et que l’on revienne au respect du droit international !
Et je voudrais remercier également les hommes et femmes journalistes qui mettent
leur vie en danger pour garantir l’information. Merci, frères et sœurs, pour votre
service ! Un service qui nous permet d’être proches du drame de cette population et
nous permet de mesurer la cruauté d’une guerre. Merci, frères et sœurs.
Prions ensemble pour l’Ukraine : nous avons ses drapeaux devant nous. Prions
ensemble, comme des frères, Notre-Dame, Reine de l’Ukraine. Je vous salue Marie

Le Saint-Siège est prêt à tout pour se mettre au service de cette paix. Ces jours-ci,
deux cardinaux se sont rendus en Ukraine pour servir le peuple, pour l’aider. Le
cardinal Krajewski, aumônier, pour venir en aide à ceux qui en ont besoin, et le
cardinal Czerny, préfet ad interim du dicastère pour le service du développement
humain intégral. Cette présence des deux cardinaux là-bas, est la présence non
seulement du Pape, mais de tout le peuple chrétien qui veut être proche et dire : «
La guerre est une folie ! Arrêtez-vous, s’il-vous-plaît ! Regardez toute cette cruauté
!». […]

Archive

MESSE, BÉNÉDICTION ET IMPOSITION DES CENDRES HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

[…] Mais si la prière, la charité et le jeûne doivent mûrir dans le secret, leurs effets
ne sont pas secrets. La prière, la charité et le jeûne ne sont pas des remèdes
seulement pour soi, mais pour tous : ils peuvent en effet changer l’histoire. Tout
d’abord parce que celui qui en éprouve les effets, presque sans s’en rendre compte,
les transmet aussi aux autres; et surtout parce que la prière, la charité et le jeûne
sont les voies principales qui permettent à Dieu d’intervenir dans notre vie et dans
la vie du monde. Ce sont les armes de l’esprit, et c’est avec elles que, en cette
journée de prière et de jeûne pour l’Ukraine, nous implorons de Dieu cette paix que
les hommes à eux seuls ne parviennent pas à construire.
O Seigneur, Toi qui vois dans le secret et qui nous récompenses au-delà de toute
attente, écoute la prière de ceux qui se confient à Toi, surtout celle des plus
humbles, des plus éprouvés, de ceux qui souffrent et qui fuient sous le vacarme des
armes. Remets dans les cœurs la paix, redonne à nos jours ta paix. […]

Archive

PAPE FRANÇOIS ANGÉLUS

A l’issue de l’Angelus:
Chers frères et sœurs! Ces jours-ci, nous sommes bouleversés par quelque chose
de tragique: la guerre. Nous avons prié à plusieurs reprises afin que cette voie ne
soit pas empruntée. Et nous ne cessons pas de prier, au contraire, nous supplions
Dieu plus intensément. C’est pourquoi je renouvelle à tous l’invitation à faire du 2
mars, Mercredi des cendres, une journée de prière et de jeûne pour la paix en
Ukraine. Une journée pour être proches des souffrances du peuple ukrainien, pour
nous sentir tous frères et implorer de Dieu la fin de la guerre.
Celui qui fait la guerre, qui provoque la guerre, oublie l’humanité. Il ne part pas des
gens, ne regarde pas la vie concrète des personnes, mais place devant tout ses
intérêts partisans et de pouvoir. Il se confie à la logique diabolique et perverse des
armes, qui est la plus éloignée de la volonté de Dieu. Et il s’éloigne des gens
ordinaires, qui veulent la paix; et qui, dans tout conflit, sont les véritables victimes,
qui paient en personne les folies de la guerre. Je pense aux personnes âgées, à
tous ceux qui en ces heures, cherchent un refuge, aux mères en fuite avec leurs
enfants… Ce sont nos frères et sœurs pour lesquels il est urgent d’ouvrir des
couloirs humanitaires et qui doivent être accueillis.
Le cœur déchiré par ce qui a lieu en Ukraine — et n’oublions pas les guerres dans
d’autres régions du monde, comme au Yémen, en Syrie, en Ethiopie… — je répète:
que les armes se taisent! Dieu est du côté des artisans de paix, pas de ceux qui
utilisent la violence. Parce que qui aime la paix, comme le dit la Constitution
italienne, «répudie la guerre en tant qu’instrument d’atteinte à la liberté des autres
peuples et comme mode de solution des conflits internationaux» (Art. 11). […]

Archive

MESSAGE VIDÉO DU PAPE FRANÇOIS À L’OCCASION DE LA XXXème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE

[…] Ce temps de pandémie nous enseigne à porter un regard sur la maladie
comme phénomène global et pas seulement individuel, et nous invite à réfléchir sur
d’autres types de «pathologies» qui menacent l’humanité et le monde.
L’individualisme et l’indifférence à l’égard de l’autre sont des formes d’égoïsme qui
sont malheureusement amplifiées dans la société de la consommation et du
libéralisme économique; et les inégalités qui en découlent sont également visibles
dans le domaine sanitaire, où certains bénéficient de soins dits d’«excellence» alors
que beaucoup d’autres peinent à avoir accès aux soins de base. Pour remédier à ce
«virus» social, l’antidote est la culture de la fraternité, fondée sur la conscience que
nous sommes tous égaux en tant que personnes humaines, tous égaux, enfants
d’un unique Père (cf. Fratelli tutti, n. 272). C’est sur cette base qu’il sera possible
d’avoir des soins efficaces et pour tous. Mais si nous ne sommes pas convaincus
que nous sommes tous égaux, cela ne fonctionnera pas. […]

Archive

PAPE FRANÇOIS ANGÉLUS

A l’issue de l’Angelus:
[…] Et mardi prochain, mémoire liturgique de sainte Joséphine Bakhita, sera
célébrée la Journée mondiale de -prière et de réflexion contre la traite des
personnes. C’est une blessure profonde, provoquée par la recherche honteuse
d’intérêts économiques, sans aucun respect pour la personne humaine. De
nombreuses jeunes filles — nous les voyons dans les rues — qui ne sont pas libres,
sont esclaves des trafiquants, qui les envoient travailler et si elle ne ramènent pas
d’argent, ils les frappent. C’est ce qui arrive aujourd’hui dans nos villes.
Réfléchissons-y sérieusement.
Face à ces plaies de l’humanité, j’exprime ma douleur et j’exhorte tous ceux qui en
ont la possibilité à agir de façon résolue, pour empêcher tant l’exploitation que les
pratiques humiliante qui frappent en particulier les femmes et les petites filles. […]
[…] Dans la région de Monferrato, John, un jeune homme du Ghana, 25 ans,
migrant, qui pour arriver ici a enduré tout ce qu’endurent de nombreux migrants, et
à la fin, il s’est installé dans la région de Monferrato, il a commencé à travailler, à
construire son avenir, dans une entreprise viticole. Puis, il a été atteint d’un cancer
terrible, et il est en fin de vie. Et quand on lui a dit la vérité, et demandé ce qu’il
voulait faire, [il a répondu :] « Retourner chez moi pour embrasser mon père avant
de mourir ». Sur le point de mourir, il a pensé à son père. Et, dans ce pays de la
région de Monferrato, ils ont immédiatement fait une collecte et, rempli de
morphine, ils l’ont mis dans un avion, avec un ami, et l’ont envoyé pour qu’il puisse
mourir entre les bras de son père. Cela nous fait voir qu’aujourd’hui, au milieu de
tant de mauvaises nouvelles, il y a des choses belles, il y a des « saints de la porte
d’à côté ». Merci pour ces deux témoignages qui nous font du bien. […]

Archive

SALUTATIONS DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS AU GROUPE DE LA FONDATION CASA DELLO SPIRITO E DELLE ARTI

Please note that this document is an unofficial translation and is provided for reference only.

Chers frères et sœurs, bonjour et bienvenue !
Merci pour cette visite. Je remercie mon ami Arnoldo Mosca Mondadori pour sa
présentation. Merci Arnold.
Je salue les détenus des prisons de San Vittore à Milan, d’Opéra et d’Alba, avec les
directeurs et le personnel. Je vous félicite pour votre travail. Ce sont des activités
artisanales, et elles ont aussi une valeur symbolique chrétienne : préparation des
hosties pour la célébration eucharistique ; construire des instruments de musique
avec du bois récupéré sur des bateaux de migrants ; la menuiserie, comme saint
Joseph et Jésus ; la production du vin, qui est le symbole de la fête,
souvenons-nous des noces de Cana ! …
Je salue les réfugiés qui font des travaux de couture.
Je salue les mères célibataires avec leurs enfants.
Je salue des personnes handicapées, qui collaborent également à la préparation des
hosties et des violons.
Je salue les musiciens de l’orchestre multiethnique, avec les chefs d’orchestre et le
maestro Piovani qui a composé la musique pour le « Violon de la mer ».
Je salue les personnes venues d’Espagne, du Brésil et d’Argentine, ainsi que les
volontaires et les collaborateurs.
Je vous remercie tous car vous êtes une graine d’espoir. Avec le soutien de la
Fondation « Casa dello Spirito e delle Arti », vous donnez des signaux qui
s’opposent à la culture du jetable, malheureusement très répandue. Au lieu de cela,
vous essayez de construire, avec les « pierres jetées », une maison où vous pourrez
respirer une atmosphère d’amitié sociale et de fraternité. Tout n’est pas facile –
nous le savons -, ils ne sont pas tous « des roses et des fleurs » ! Chacun de nous a
ses limites, ses erreurs et ses péchés. Nous tous. Mais la miséricorde de Dieu est
plus grande, et si nous nous accueillons en frères et sœurs, Il nous pardonne et
nous aide à avancer.
Frères et sœurs, nous nous souvenons avec gratitude de ceux qui apportent leur
contribution au travail de la Fondation ; et une pensée reconnaissante et priante va
en particulier à Mme Marisa Baldoni.
Je vous remercie encore et je vous encourage à continuer le voyage. Que Notre
Dame et Saint Joseph vous accompagnent. Puissiez-vous toujours avoir parmi vous
et dans vos ateliers l’esprit de la maison de Nazareth ! Je vous bénis avec affection.
Et vous, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci.