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SALUT DU SAINT PÈRE FRANÇOIS AUX ARTISTES DU « CONCERT DE NOEL » AU VATICAN

Chers amis, nous nous préparons pour la célébration de Noël. L’événement de la naissance de Jésus, il y a deux mille ans, s’est déroulé dans un contexte culturel précis. Aujourd’hui, Noël est célébré dans toutes les régions du monde et se manifeste selon les us et coutumes les plus diverses, générant de multiples représentations, auxquelles vous contribuez également par vos talents et votre passion. Noël est toujours nouveau car il nous invite à renaître dans la foi, à nous ouvrir à l’espoir, à raviver la charité. Cette année, en particulier, nous invite à réfléchir à la situation de nombreux hommes, femmes et enfants de notre époque – migrants, réfugiés et réfugiés – marchant pour échapper aux guerres, aux misères causées par l’injustice sociale et le changement climatique. Pour tout quitter – maison, parents, patrie – et faire face à l’inconnu, nous avons dû subir une situation très pénible! Jésus est aussi venu « d’un autre endroit ». Il a habité en Dieu le Père, avec le SaintEsprit, dans une communion de sagesse, de lumière et d’amour qu’il voulait nous apporter avec sa venue dans le monde. Il est venu habiter parmi nous, au milieu de nos limites et de nos péchés, pour nous donner l’amour de la Très Sainte Trinité. Et en tant qu’homme, il nous a montré le « chemin » de l’amour, c’est-à-dire le service, fait avec humilité, pour donner la vie. Lorsque la violente colère d’Hérode a frappé le territoire de Bethléem, la Sainte Famille de Nazareth a connu l’angoisse de la persécution et, guidée par Dieu, s’est réfugiée en Égypte. Le petit Jésus nous rappelle que la moitié des réfugiés du monde d’aujourd’hui sont des enfants, victimes innocentes d’injustices humaines. L’Église répond à ces drames par de nombreuses initiatives de solidarité et d’assistance, d’hospitalité et d’hospitalité. Il y a toujours beaucoup à faire, il y a tellement de souffrances à calmer et de problèmes à résoudre. Nous avons besoin d’une plus grande coordination, d’actions plus organisées, capables d’embrasser chaque personne, chaque groupe et chaque communauté, selon la conception de la fraternité qui nous unit tous. C’est pourquoi vous devez créer un réseau. Etablir un réseau avec l’éducation, en premier lieu, pour éduquer les plus petits parmi les migrants, c’est-à-dire ceux qui, au lieu de rester assis à la même table, comme de nombreux camarades, passent leurs journées à faire de longues marches à pied ou dans des véhicules improvisés. et dangereux. Eux aussi ont besoin de formation pour pouvoir travailler demain et participer en tant que citoyens conscients du bien commun. Et en même temps, il s’agit de nous éduquer à l’accueil et à la solidarité, afin d’empêcher les migrants et les réfugiés de ne pas rencontrer l’indifférence ou, pire, l’impatience qui les attend. Faire du réseautage avec l’éducation signifie permettre aux gens de se lever, de se relever avec dignité, avec la force et le courage d’affronter la vie, en renforçant leurs talents et leur dur labeur. La mise en réseau avec l’éducation est une solution valable pour ouvrir les portes des camps de réfugiés, pour permettre aux jeunes migrants d’entrer dans de nouvelles sociétés, de rencontrer la solidarité, la générosité et de les promouvoir à leur tour. Je remercie le projet des missions Don Bosco en Ouganda et celui de Scholas Occurrentes en Irak, car ils ont réuni cet appel au « réseau avec l’éducation », coopérant à la transmission du message d’espoir pour Noël. La mission de l’Église s’est toujours manifestée à travers la créativité et le génie des artistes, car ils permettent, grâce à leurs œuvres, d’atteindre les aspects les plus intimes de la conscience des hommes et des femmes de tous les temps. Pour cela, à vous ici présents, mes grâces et mes encouragements vont de l’avant dans votre travail, pour allumer de tout cœur la chaleur et la tendresse de Noël. Merci et bon concert!

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PRÉSENTATION DES LETTRES DE CRÉANCE DES AMBASSADEURS DE GRENADE, GAMBIE, BAHAMAS, SUISSE, CABO VERDE, ISLANDE, TURKMÉNISTAN, MALTE, QATAR, ESTONIE DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS

[…] En ces temps de profonds changements sociaux et politiques, l’engagement en vue de ce principe de la part des gouvernements et des peuples ne peut manquer. Il est essentiel que le respect de la dignité humaine et des droits humains inspire et oriente tous les efforts en vue d’affronter les graves situations de guerre et de conflits armés, de pauvreté opprimante, de discrimination et d’inégalité qui accablent notre monde et qui ont contribué, ces dernières années, à la crise actuelle des migrations de masse. Aucune solution humanitaire efficace à ce problème pressant ne peut ignorer notre responsabilité morale, avec l’attention due au bien commun, pour accueillir, protéger, promouvoir et intégrer ceux qui frappent à nos portes à la recherche d’un avenir sûr pour eux-mêmes et pour leurs enfants (cf. Message pour la journée mondiale de la paix, 2018, n. 4). Pour sa part, l’Eglise est engagée à travailler avec tous les interlocuteurs responsables dans un dialogue constructif, visant à proposer des solutions concrètes à ce problème humanitaire urgent, ainsi qu’à d’autres, dans l’objectif de préserver des vies humaines et la dignité, en soulageant les souffrances et en promouvant un développement authentique et intégral. […]

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MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS AUX PARTICIPANTS À LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE « LES DROITS HUMAINS DANS LE MONDE CONTEMPORAIN : CONQUÊTES, OMISSIONS, NÉGATIONS »

[…] e pense, entre autres, aux enfants à naître auxquels est nié le droit de venir au monde; à tous ceux qui n’ont pas accès aux moyens indispensables pour avoir une vie digne[5]; à ceux qui sont exclus d’une éducation appropriée; à ceux qui sont injustement privées de travail ou contraints à travailler comme esclaves; à ceux qui sont détenus dans des conditions inhumaines, qui subissent des tortures ou auxquels est niée la possibilité de se racheter[6]; aux victimes de disparitions forcées et à leurs familles. Ma pensée va aussi vers tous ceux qui vivent dans un climat dominé par la suspicion et par le mépris, qui font l’objet d’actes d’intolérance, de discrimination et de violence en raison de leur appartenance raciale, ethnique, nationale ou religieuse[7]. Je ne peux manquer, enfin, d’évoquer ceux qui subissent de multiples violations de leurs droits fondamentaux dans le contexte tragique des conflits armés, tandis que des marchands de mort[8] sans scrupules s’enrichissent au prix du sang de leurs frères et sœurs. Devant ces graves phénomènes, nous sommes tous remis en question. En effet, quand les droits fondamentaux sont violés ou quand on en privilégie certains au détriment d’autres, ou quand ils ne sont garantis qu’à des groupes déterminés, se vérifient alors de graves injustices qui alimentent à leur tour des conflits avec de lourdes conséquences tant au sein des pays que dans leurs relations entre eux. Chacun est donc appelé à contribuer avec courage et détermination, dans la spécificité de son propre rôle, au respect des droits fondamentaux de chaque personne, en particulier de celles qui sont «invisibles»: de tous ceux qui ont faim et soif, qui sont nus, malades, étrangers ou détenus (cf. Mt 25, 35-36), qui vivent en marge de la société ou qui en sont écartés. […]

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MESSAGE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS POUR LA CÉLÉBRATION DE LA LIIe JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX 1er JANVIER 2019 La bonne politique est au service de la paix

[…] 4. Les vices de la politique À côté des vertus, malheureusement, ne manquent pas non plus dans la politique les vices, dus soit à une inaptitude personnelle soit à des déformations dans l’entourage et dans les institutions. Il est clair pour tous que les vices de la vie politique ôtent de la crédibilité aux systèmes dans lesquels elle s’exerce, ainsi qu’à l’autorité, aux décisions et à l’action des personnes qui s’y consacrent. Ces vices, qui affaiblissent l’idéal d’une authentique démocratie, sont la honte de la vie publique et mettent en danger la paix sociale : la corruption – sous ses multiples formes d’appropriation indue des biens publics ou d’instrumentalisation des personnes –, la négation du droit, le non-respect des règles communautaires, l’enrichissement illégal, la justification du pouvoir par la force ou par le prétexte arbitraire de la ‘‘raison d’État’’, la tendance à s’accrocher au pouvoir, la xénophobie et le racisme, le refus de prendre soin de la Terre, l’exploitation illimitée des ressources naturelles en raison du profit immédiat, le mépris de ceux qui ont été contraints à l’exil. […] 6. Non à la guerre et à la stratégie de la peur Cent ans après la fin de la Première Guerre Mondiale, alors que nous nous souvenons des jeunes tombés durant ces combats et des populations civiles lacérées, aujourd’hui plus qu’hier nous connaissons la terrible leçon des guerres fratricides, à savoir que la paix ne peut jamais être réduite au seul équilibre des forces et de la peur. Maintenir l’autre sous la menace veut dire le réduire à l’état d’objet et en nier la dignité. C’est pourquoi nous réaffirmons que l’escalade en termes d’intimidation et la prolifération incontrôlée des armes sont contraires à la morale ainsi qu’à la recherche d’une vraie concorde. La terreur exercée sur les personnes les plus vulnérables contribue à l’exil d’entières populations en quête d’une terre de paix. Les discours politiques qui tendent à accuser les migrants de tous les maux et à priver les pauvres de l’espérance ne sont pas justifiables. Au contraire, il faut réaffirmer que la paix se fonde sur le respect de chaque personne, quelle que soit son histoire, sur le respect du droit et du bien commun, de la création qui nous a été confiée et de la richesse morale transmise par les générations passées. Notre pensée va aussi, à titre particulier, aux enfants qui vivent dans les zones actuelles de conflit, et à tous ceux qui s’engagent afin que leurs vies et leurs droits soient protégés. Dans le monde, un enfant sur six est touché par la violence de la guerre ou par ses conséquences, quand il n’est pas enrôlé pour devenir lui-même soldat ou otage de groupes armés. Le témoignage de ceux qui œuvrent pour défendre la dignité et le respect des enfants n’en est que plus précieux pour l’avenir de l’humanité. 7. Un grand projet de paix Nous célébrons ces jours-ci le soixante-dixième anniversaire de la Déclaration Universelle des droits de l’homme, adoptée au lendemain du deuxième conflit mondial. Souvenons-nous, à ce propos, de l’observation de saint Jean XXIII : « Maintenant, à mesure que l’homme devient conscient de ses droits, germe comme nécessairement en lui la conscience d’obligations correspondantes : ses propres droits, c’est avant tout comme autant d’expressions de sa dignité qu’il devra les faire valoir, et à tous les autres incombera l’obligation de reconnaître ces droits et de les respecter »[7]. La paix, en effet, est le fruit d’un grand projet politique qui se fonde sur la responsabilité réciproque et sur l’interdépendance des êtres humains. Mais elle est aussi un défi qui demande à être accueilli jour après jour. La paix est une conversion du cœur et de l’âme ; et il est facile de reconnaître trois dimensions indissociables de cette paix intérieure et communautaire : – la paix avec soi-même, en refusant l’intransigeance, la colère et l’impatience et, comme le conseillait saint François de Sales, en exerçant ‘‘un peu de douceur avec soi-même’’, afin d’offrir ‘‘un peu de douceur aux autres’’ ; – la paix avec l’autre : le proche, l’ami, l’étranger, le pauvre, le souffrant… ; en osant la rencontre et en écoutant le message qu’elle porte avec elle ; – la paix avec la création, en redécouvrant la grandeur du don de Dieu et la part de responsabilité qui revient à chacun d’entre nous, en tant qu’habitant du monde, citoyen et acteur de l’avenir. La politique de la paix, qui connaît bien les fragilités humaines et les assume, peut toujours se ressourcer dans l’esprit du Magnificatque Marie, Mère du Christ Sauveur et Reine de la Paix, chante au nom de tous les hommes : « Sa miséricorde s’étend d’en âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles […] ; il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais » (Lc 1, 50-55).

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DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS AUX PÈRES MERCÉDAIRES (ORDRE DE NOTRE-DAME-DE-LA-MERCI) À L’OCCASION DU HUITIÈME CENTENAIRE DE LEUR FONDATION

[…] En tant que membres d’un ordre rédempteur, vous devez faire avant tout en vousmêmes l’expérience de la rédemption du Christ pour aider vos frères à découvrir le Dieu qui sauve. «Rachetés pour racheter», bonne définition de votre vie et de votre vocation. Je vous invite à continuer d’être porteurs de la rédemption du Seigneur aux détenus, aux réfugiés et aux migrants, à ceux qui tombent dans les filets de la traite des êtres humains, aux adultes vulnérables, aux enfants orphelins et exploités… Apportez à tous ceux qui sont rejetés par la société la tendresse et la miséricorde de Dieu. […]

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PAPE FRANÇOIS ANGÉLUS

A l’issue de l’Angélus Chers frères et sœurs, l’Avent est un temps d’espérance. En ce moment, je voudrais faire mienne l’espérance de paix des enfants de Syrie, de la bien-aimée Syrie, martyrisée par une guerre qui dure depuis maintenant huit ans. C’est pourquoi, en adhérant à l’initiative de l’«Aide à l’Eglise en détresse», je vais à présent allumer un cierge, avec de nombreux enfants qui feront de même, des enfants syriens et de nombreux fidèles dans le monde qui allument aujourd’hui leurs cierges [le Pape allume le cierge]. Que cette flamme d’espérance et tant de petites flammes d’espérance dissipent les ténèbres de la guerre! Prions et aidons les chrétiens à rester en Syrie et au MoyenOrient comme des témoins de miséricorde, de pardon et de réconciliation. Que la flamme de l’espérance rejoigne également tous ceux qui subissent en ces jours des conflits et des tensions dans diverses autres parties du monde, proches et lointaines. Que la prière de l’Eglise les aide à sentir la proximité du Dieu fidèle et touche chaque conscience en vue d’un engagement sincère en faveur de la paix. Et que Dieu, notre Seigneur, pardonne ceux qui font la guerre, ceux qui fabriquent les armes pour se détruire et convertisse leur cœur. Prions pour la paix dans la bien-aimée Syrie. […]

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MESSAGE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS À SA SAINTETÉ BARTHOLOMÉE Ier, PATRIARCHE ŒCUMÉNIQUE À L’OCCASION DE LA FÊTE DE SAINT ANDRÉ

[…] Nos Eglises ont conservé avec un grand soin la tradition apostolique, avec l’enseignement des premiers conciles œcuméniques et des pères de l’Eglise, malgré les différences qui sont apparues dans les traditions locales et dans les formulations théologiques, qui doivent être comprises et éclaircies de façon plus approfondie. Dans le même temps, les deux Eglises, avec un sens de responsabilité à l’égard du monde, ont perçu l’appel urgent, qui nous concerne nous tous qui sommes baptisés à proclamer l’Evangile à tous les hommes et les femmes. Pour cette raison, aujourd’hui, nous pouvons travailler ensemble à la recherche de la paix entre les peuples, en vue de l’abolition de toutes les formes d’esclavage, du respect et de la dignité de tout être humain et de la sauvegarde de la création. Avec l’aide de Dieu, à travers la rencontre et le dialogue sur le chemin accompli ensemble au cours des cinquante dernières années, nous faisons déjà l’expérience d’être en communion, bien qu’elle ne soit pas encore pleine et complète. […]

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SALUT DU PAPE FRANÇOIS AUX MEMBRES DE LA FONDATION MARONITE DANS LE MONDE ET À UN GROUPE DE PARLEMENTAIRES LIBANAIS

Bonjour! Je vous remercie de votre visite. Ce qu’a dit le patriarche [Raï], c’est-à-dire que la visite ad limina est accompagnée par les fidèles, est intéressant. C’est une bonne idée, on peut l’officialiser, afin qu’ils puissent critiquer les évêques! Cela pourrait se faire! Comme cela, nous connaîtrons les éléments les plus concrets de la communauté. Cela me rappelle aussi le miracle de la multiplication des pains, parce qu’on m’avait dit: «Il y aura une quarantaine [de personnes] à saluer», mais j’ai assisté à la multiplication des Libanais! Mais merci d’être venus si nombreux! Merci. Je voudrais remercier la communauté libanaise pour tout ce qu’elle fait au Liban. Pour deux choses: maintenir l’équilibre — cet équilibre créatif, fort comme les cèdres — entre chrétiens et musulmans, sunnites et chiites; un équilibre de patriotes, de frères. Je remercie avant tout pour cela. Et je voudrais aussi remercier pour autre chose: votre générosité, votre cœur accueillant avec les réfugiés: vous en avez plus d’un million. Merci, merci beaucoup! Et à présent, je demanderai que le Seigneur vous bénisse tous. Que le Seigneur bénisse vos familles, votre patrie, vos enfants, vos réfugiés. Qu’il vous bénisse tous. Amen.

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DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS AUX MEMBRES DU CONSEIL DE L’ORDRE ÉQUESTRE DU SAINT-SÉPULCRE DE JÉRUSALEM

[…] Vous vous êtes réunis pour les travaux de votre conseil, l’assemblée générale que vous tenez tous les cinq ans auprès du siège de Pierre. Ici, au Vatican, vous êtes d’une certaine façon chez vous, dans la mesure où vous constituez une antique institution pontificale placée sous la protection du Saint-Siège. Depuis le dernier conseil de 2013, l’Ordre a grandi par le nombre de ses membres, par son expansion géographique avec l’établissement de nouvelles présences dans les périphéries, dans l’assistance matérielle qu’il a offerte à l’Eglise en Terre Sainte et par le nombre des pèlerinages accomplis par vos membres. Je vous remercie pour votre soutien aux programmes d’utilité pastorale et culturelle et je vous encourage à poursuivre votre engagement, aux côtés du patriarcat latin, à faire face à la crise des réfugiés qui, ces cinq dernières années, a conduit l’Eglise à fournir une réponse humanitaire significative dans toute la région. […]

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DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS AUX PARTICIPANTS À L’ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE DE L’ACADÉMIE PONTIFICALE DES SCIENCES

[…] J’accueille favorablement le fait que l’Académie se concentre aussi sur les nouvelles connaissances nécessaires pour affronter les fléaux de la société contemporaine. Les peuples demandent à juste titre de participer à la construction de leurs sociétés. Les droits universels proclamés doivent devenir une réalité pour tous et la science peut contribuer de manière décisive à ce processus et à faire tomber les barrières qui lui font obstacle. Je remercie l’Académie des sciences pour sa précieuse collaboration en vue de lutter contre ce crime contre l’humanité qu’est la traite des personnes visant au travail forcé, à la prostitution et au trafic d’organes. Je vous accompagne dans cette bataille d’humanité […]