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DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS A UNE DELEGATION DU CENTRE FRANCISCAIN DE SOLIDARITE DE FLORENCE

Je suis heureux de vous accueillir tous, du Centre franciscain de solidarité, et je remercie votre présidente, Maria Eugenia Ralletto, pour ses paroles de salutations. Elle a prononcé des paroles simples, des paroles franciscaines, mais vraiment importantes: merci.

Depuis de nombreuses années, dans la ville de Florence, vous accomplissez un précieux service d’écoute et de proximité à l’égard des personnes qui se trouvent dans des situations économiques et sociales difficiles: des familles qui doivent affronter des difficultés de divers genres; des personnes âgées ou porteuses de handicap qui ont besoin de soutien et de compagnie. Je désire avant tout vous dire «merci» pour cela. Dans un monde qui a tendance à aller à deux vitesses, qui d’une part produit de la richesse, mais, de l’autre, engendre des inégalités, vous êtes une œuvre d’assistance efficace, fondée sur le bénévolat et, au regard de la foi, vous êtes parmi ceux qui jettent les semences du Royaume de Dieu.

En effet, en venant dans le monde et en annonçant le -Royaume du Père, Jésus s’est approché des blessures humaines avec compassion. Il s’est fait proche en particulier des pauvres, de ceux qui étaient marginalisés et rejetés; il s’est fait proche de ceux qui étaient découragés, abandonnés ou opprimés. Souvenons-nous de ses paroles: «J’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire, […] j’étais nu et vous m’avez habillé» (Mt 25, 35-36). Ainsi, le Christ nous a révélé le cœur de Dieu: c’est un Père qui veut protéger; Dieu est un Père qui veut tous nous protéger; qui veut défendre et promouvoir la dignité de chacun de ses fils et de ses filles, et qui nous appelle à construire les conditions humaines, sociales et économiques pour que personne ne soit exclu ou bafoué dans ses droits fondamentaux, pour que personne ne souffre du manque de pain matériel ou de la solitude.

Dans cette œuvre, vous vous inspirez du témoignage lumineux de saint François d’Assise, qui pratiqua la fraternité universelle et «sema partout la paix et marcha aux côtés des pauvres, des personnes abandonnées, malades ou rejetées, des plus petits» (Enc. Fratelli tutti, n. 2). En cherchant à suivre son exemple, vous faites vivre depuis presque quarante ans ce service qui est un signe concret d’espérance et également un signe de contradiction dans la vie agitée de la ville où tant de personnes se retrouvent seules avec leur pauvreté et leur souffrance. Un signe qui réveille les consciences assoupies et invite à sortir de l’indifférence, à avoir compassion de celui qui est blessé, à se pencher avec tendresse sur celui qui est écrasé par le poids de la vie. Et nous avons prononcé les trois mots qui sont vraiment le style de Dieu: proximité — Dieu s’approche —, compassion et tendresse. Voilà le style de Dieu et cela devrait être votre style. Proximité, compassion et tendresse.

Chers amis, continuez courageusement votre travail! Je demande au Seigneur de le soutenir, parce que nous savons que notre bon cœur et nos forces humaines ne suffisent pas. Avant les choses à faire et au-delà de celles-ci, quand nous sommes devant une personne pauvre, nous sommes appelés à un amour qui nous fait sentir qu’elle est notre frère, notre sœur; et cela est possible grâce au Christ, présent précisément dans cette personne. Je vous assure de ma prière pour que le Seigneur, par l’intercession de saint François, conserve toujours en vous la joie de servir, la joie de vous approcher, la joie d’avoir compassion, la joie de faire les choses avec tendresse. Et s’il vous plaît, vous aussi, priez pour moi. Merci.

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PAPE FRANÇOIS: ANGÉLUS

A l’issue de l’Angelus, le Pape a ajouté les paroles suivantes:

Chers frères et sœurs, j’unis ma voix à celle des évêques du Nigéria, pour condamner le lâche enlèvement de 317 jeunes filles, enlevées dans leur école à Jangebe, dans le nord-ouest du pays.

Je prie pour ces jeunes filles, pour qu’elles puissent rapidement rentrer chez elles. Je suis proche de leurs familles et proche d’elles. Prions pour que la Vierge Marie les protège. Je vous salue Marie… […]

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PAPE FRANÇOIS: ANGÉLUS

A l’issue de l’Angelus, le Pape a jouté les paroles suivantes:

Chers frères et sœurs,

Je regarde toujours avec gratitude l’engagement de ceux qui collaborent en faveur des migrants. Je les remercie tous pour ce qu’ils font pour les migrants. Aujourd’hui, en particulier, je m’associe aux évêques de Colombie pour exprimer ma reconnaissance pour la décision des autorités colombiennes de mettre en œuvre le Statut de protection temporaire pour les migrants vénézuéliens présents dans le pays, en favorisant leur accueil, leur protection et leur intégration. Et ce n’est pas un pays très riche, surdéveloppé, qui le fait, non, c’est un pays avec de nombreux problèmes, de développement, de pauvreté, de paix, presque 70 ans de guérilla… Mais avec ce problème, il a eu le courage de regarder ces migrants et de faire ce Statut. Merci à la Colombie. Merci!

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SALUT DU PAPE FRANÇOIS À UNE DÉLÉGATION DE L’INSTITUT EUROPÉEN D’ÉTUDES INTERNATIONALES

Je vous adresse un salut cordial, à vous tous qui dirigez l’institut européen d’études internationales, et j’exprime ma reconnaissance pour l’ouvrage que vous m’avez présenté, La culture de la rencontre: relations internationales, dialogue interreligieux et paix, qui représente le fruit de la Rencontre de Stockholm en octobre 2019. Je salue le cardinal Anders Arborelius et je le remercie pour le soutien que l’Eglise qui est en Suède a apporté à cette initiative, en faveur de la promotion du dialogue entre les religions et au service de l’unité de la famille humaine.

La crise sanitaire mondiale persistante a mis en évidence de façon douloureuse le besoin urgent de promouvoir une culture de la rencontre pour toute l’humanité, afin que grandisse parmi les hommes et les femmes de notre temps le désir de rencontrer les autres, de chercher des points de contact, de construire des ponts, de développer des projets qui incluent tout le monde (cf. Enc. Fratelli tutti, n. 216). Dans ce contexte, j’accueille avec une faveur particulière la recherche de réponses aux opportunités et aux défis que cette perspective représente pour les religions du monde.

En tant qu’universitaires et diplomates de divers pays, vos collègues et vous-mêmes accomplissez un rôle important pour promouvoir cette culture. De par sa nature, votre contribution exige d’être fondée tant sur une analyse organique, que sur une orientation vers les applications et les résultats pratiques et relationnels, avec une attention particulière pour les droits des plus pauvres et marginalisés. En d’autres termes, les esprits et les cœurs doivent être en harmonie avec la poursuite du bien commun universel et — selon la meilleure tradition de l’Ecole de Salamanque — la recherche du développement intégral de chaque personne, sans exception ni discriminations injustes.

Actuellement, une telle approche intégrée de la défense et de la promotion des droits de tous revient aux responsables politiques et religieux, car c’est précisément une culture de la rencontre qui peut servir de base à un monde plus uni et plus réconcilié. En outre, seule cette culture peut conduire à une justice durable et à la paix pour tous, ainsi qu’à une authentique sauvegarde de notre maison commune.

Alors que l’humanité continue à faire face aux incertitudes et aux défis du présent, je vous encourage à rester engagés dans la recherche de voies nouvelles et créatives qui conduisent à la croissance de cette culture de la rencontre, au profit également de la concorde et du bien-être des générations futures. Je vous remercie pour votre visite et je vous demande s’il vous plaît de me rappeler dans vos prières. Merci!

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MESSAGE VIDÉO DU PAPE FRANÇOIS À L’OCCASION DE LA 7e JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE ET DE RÉFLEXION CONTRE LA TRAITE DES ÊTRES HUMAINS

Je m’adresse à vous tous qui travaillez contre la traite des personnes et qui êtes aujourd’hui spirituellement unis en cette journée mondiale de prière qui a également  une intention spécifique: «Une économie sans la traite des personnes». Je me réjouis de savoir que, cette année, divers moments de prière sont interreligieux, dont l’un d’eux également en Asie.

J’étends mon message  à toutes les personnes de bonne volonté qui prient, s’engagent, étudient et réfléchissent pour combattre la traite des personnes; et surtout à celles qui — comme sainte Bakhita, que nous célébrons aujourd’hui —, ont vécu le drame de la traite dans leur propre vie.

Cette journée est importante, parce qu’elle nous aide tous à rappeler ce drame et nous encourage à ne pas cesser de prier et de lutter ensemble. Puissent la réflexion et la prise de -conscience être toujours accompagnées par des gestes concrets, qui ouvrent également des chemins d’émancipation sociale. En effet, l’objectif est que toutes les personnes réduites en esclavage redeviennent libres, protagonistes de leur propre vie et participent activement à la construction du bien commun.

Chers amis, il s’agit d’une journée de prière. Oui, il est nécessaire de prier pour soutenir les victimes de la traite et les personnes qui accompagnent les processus d’intégration et de réinsertion sociale. Il est nécessaire de prier pour que nous apprenions à nous approcher avec humanité et courage de ceux qui sont marqués par tant de souffrance et de désespoir, en maintenant vive l’espérance.  Prier pour être des sentinelles capables de discerner et de faire des choix visant au bien. La prière touche le cœur et pousse à des actions con-crètes, à des actions innovatrices, courageuses, qui sachent assumer le risque en ayant confiance dans la puissance de Dieu (cf. Mc 11, 22-24).

La mémoire liturgique de sainte Bakhita est un puissant rappel à cette dimension de la foi et de la prière: son témoignage retentit de façon toujours vivante et actuelle! C’est un rappel à placer au centre les personnes victimes de la traite, leur famille, leur communauté. Ce sont elles qui sont au centre de notre prière. Sainte Bakhita nous rappelle qu’elles sont les protagonistes de cette journée et que nous sommes tous à leur service (cf. Lc 17, 10).

Et je voudrais maintenant partager avec vous certains points de réflexion et d’action en ce qui concerne le -thème que vous avez choisi: «Une économie sans la traite des personnes». Vous pouvez trouver d’autres points dans le message que j’ai adressé aux participants à l’événement: «Economy of Francesco», le 21 novembre dernier.

Une économie sans la traite, c’est:

1. Une économie du soin. Le soin peut signifier prendre soin des personnes et de la nature, en offrant des produits et des services pour faire grandir le bien commun. Une économie qui prend soin du travail, en créant des opportunités d’emploi qui n’exploitent pas le travailleur dans des conditions de travail dégradantes et avec des horaires exténuants. La pandémie de covid a exacerbé et aggravé les conditions d’exploitation par le travail; la perte d’emplois a pénalisé beaucoup de personnes victimes de la traite, en cours de réhabilitation et de réinsertion sociale. «En ces moments où tout semble se diluer et perdre -consistance, il convient de recourir à la solidité tirant sa source de la conscience que nous avons d’être responsables de la fragilité des autres dans notre quête d’un destin commun» (Enc. Fratelli tutti , n. 115). Une économie du soin est donc une économie solidaire: travaillons pour une solidité qui se conjugue avec la solidarité. Soyons convaincus que la solidarité, bien administrée, donne lieu à une construction sociale plus sûre et plus solide  (cf. ibid.).

2. Une économie sans la traite est une économie avec des règles de marché qui promeuvent la justice et non des intérêts particuliers exclusifs. La traite des personnes trouve un terrain fertile dans le cadre du capitalisme néo-libéral, dans la dérèglementation des marchés qui vise à maximiser les profits sans limites éthiques, sans limites sociales et sans limites environnementales (cf. ibid., 210). Si l’on suit cette logique, il n’existe que le calcul des avantages et des désavantages. Les choix ne se font pas sur la base de critères éthiques, mais en suivant les intérêts dominants, souvent habilement revêtus d’une apparence humanitaire ou écologique. Les choix ne se font pas en regardant les personnes: les personnes sont un des chiffres, qu’il faut aussi exploiter.

3. Pour tout cela, une économie sans la traite est une économie courageuse — il faut du courage. Non pas dans le sens du manque de scrupules, des opérations hasardeuses à la recherche de gains faciles. Non, pas dans ce sens-là; naturellement, ce n’est pas cela, le courage qui est nécessaire mais, au contraire, c’est l’audace de la construction patiente, de la programmation qui ne regarde pas toujours et uniquement l’avantage à très brève échéance, mais les fruits à moyen et à long terme et, surtout, les personnes. Le courage de conjuguer le profit légitime avec la promotion de l’emploi et de conditions de travail dignes. En période de crise grave, comme celle actuelle, ce courage est encore plus nécessaire. En période de crise, la traite des personnes prolifère, nous le savons tous: nous le voyons tous les jours. En période de crise, la traite des personnes prolifère; il faut donc renforcer une économie qui réponde à la crise sans myopie, de façon durable, solide.

Chères sœurs et chers frères, mettons tout cela dans notre prière, particulièrement aujourd’hui, à travers l’intercession de sainte Bakhita. Je prie pour vous et, tous ensemble, prions pour toutes les personnes  qui,  en ce moment, sont victimes  de la traite. Et vous, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci!

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DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS AUX MEMBRES DU CORPS DIPLOMATIQUE ACCRÉDITÉ AUPRÈS DU SAINT-SIÈGE

[…] La fermeture des frontières à cause de la pandémie, ainsi que la crise économique, ont aussi accentué différentes urgences humanitaires, tant dans les zones de conflit que dans les régions frappées par le changement climatique et par la sécheresse, ainsi que dans les camps pour réfugiés et migrants. Je pense particulièrement au Soudan, où se sont réfugiées des milliers de personnes fuyant la région du Tigré, comme aussi à d’autre pays de l’Afrique subsaharienne, ou bien à la région du Cabo Delgado au Mozambique où beaucoup ont été contraints d’abandonner leur territoire et se trouvent maintenant dans des conditions très précaires. Mes pensées vont aussi au Yémen et à la bien-aimée Syrie, où, en plus d’autres graves urgences, l’insécurité alimentaire afflige une grande partie de la population et où les enfants sont épuisés par la malnutrition.

Dans de nombreux cas, les crises humanitaires sont aggravées par les sanctions économiques qui, le plus souvent, finissent par se répercuter principalement sur les couches les plus faibles de la population, plutôt que sur les responsables politiques. Dès lors, tout en comprenant la logique des sanctions, le Saint-Siège n’en voit pas l’efficacité et souhaite leur assouplissement pour favoriser aussi le flux d’aides humanitaires, tout d’abord de médicaments et de matériel sanitaire, extrêmement nécessaires en ce temps de pandémie.

Que la conjoncture que nous traversons soit de manière analogue un stimulant pour remettre, ou au moins réduire, la dette qui pèse sur les pays les plus pauvres et qui de fait en empêche la relance et le plein développement.

L’année dernière a vu aussi une augmentation supplémentaire des migrants, qui, à cause de la fermeture des frontières, ont dû recourir à des parcours toujours plus dangereux. Le flux massif a par ailleurs fait face à une croissance du nombre des refoulements illégaux, souvent mis en œuvre pour empêcher aux migrants de demander l’asile, en violation du principe de non-refoulement. Beaucoup sont interceptés et rapatriés dans des camps de regroupement et de détention où ils subissent tortures et violations des droits humains, lorsqu’ils ne trouvent pas la mort en traversant mers et autres frontières naturelles.

Les corridors humanitaires, implantés au cours des dernières années, contribuent certainement à affronter certaines des problématiques susmentionnées, sauvant de nombreuses vies. Toutefois, la portée de la crise rend toujours plus urgent d’attaquer à la racine les causes qui poussent à migrer, comme elle exige aussi un effort commun pour soutenir les pays de premier accueil qui assument l’obligation morale de sauver des vies humaines. A ce sujet, on attend avec intérêt la négociation du Nouveau Pacte de l’Union Européenne sur la migration et l’asile, tout en observant que les politiques et les mécanismes concrets ne fonctionneront que s’ils seront soutenus par la volonté politique nécessaire et par l’engagement de toutes les parties en cause, y compris la société civile et les migrants eux-mêmes.

Le Saint-Siège apprécie tous les efforts accomplis en faveur des migrants et appuie l’engagement de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), dont cette année marque le 70e anniversaire de la fondation, dans le plein respect des valeurs exprimées dans sa Constitution ainsi que de la culture des Etats membres où l’Organisation œuvre. Egalement, le Saint-Siège, membre du Comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR), reste fidèle aux principes énoncés dans la Convention de Genève de 1951 sur le statut des réfugiés et au Protocole de 1967, qui établissent la définition légale de réfugié, leurs droits, ainsi que l’obligation légale des Etats de les protéger. […]

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PAPE FRANÇOIS: ANGÉLUS

A l’issue de l’Angélus:

Je désire adresser un appel un faveur des mineurs migrants non accompagnés. Ils sont nombreux! Malheureusement, parmi ceux qui, pour divers motifs, sont contraints de quitter leur patrie,

il y a toujours des dizaines d’enfants et d’adolescents seuls, sans leur famille et exposés à de nombreux dangers. Ces derniers jours, on m’a signalé la situation dramatique de ceux qui se trouvent sur la route dite «balkanique». Mais il y en a sur toutes les «routes». Faisons en sorte que les soins qui leurs sont dus et les canaux humanitaires préférentiels ne manquent pas à ces enfants fragiles et sans défense. […]

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PAPE FRANÇOIS: ANGÉLUS

Chers frères et sœurs, bonjour !

Nous fêtons aujourd’hui le Baptême du Seigneur. Nous avons quitté, il y a quelques jours, l’Enfant Jésus visité par les Mages ; aujourd’hui, nous le retrouvons adulte sur les rives du Jourdain. La liturgie nous fait accomplir un saut d’environ trente ans, trente ans dont nous savons une chose : ce furent des années de vie cachée, que Jésus passa en famille – certaines, auparavant, en Egypte, comme migrant pour fuir la persécution d’Hérode, les autres à Nazareth, à apprendre le métier de Joseph – en famille, obéissant à ses parents, étudiant et travaillant. Il est frappant que le Seigneur ait passé la majeure partie de son temps sur la Terre ainsi, en vivant la vie de tous les jours, sans apparaître. Pensons que, d’après les Evangiles, il y a eu trois années de prédications, de miracles et tant d’autres choses. Trois. Et les autres, toutes les autres, de vie cachée en famille. C’est un beau message pour nous : cela nous dévoile la grandeur du quotidien, l’importance aux yeux de Dieu, de chaque geste et moment de la vie, même le plus simple, même le plus caché. […]

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PREMIÈRES VÊPRES DE LA SOLENNITÉ DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE MÈRE DE DIEU ET TE DEUM D’ACTION DE GRÂCE POUR L’ANNÉE ECOULÉE: HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

[…] Le bon Samaritain, lorsqu’il rencontra ce pauvre homme à moitié mort sur le bord de la route, ne lui fit pas de discours pour expliquer le sens de ce qui lui était arrivé, peut-être pour le convaincre qu’au fond c’était un bien pour lui. Le Samaritain, animé par la compassion , se pencha sur cet étranger, le traitant comme un frère et il prit soin de lui en faisant tout ce qui était en son pouvoir (cf. Lc 10, 25-37).

Ici, oui, nous pouvons peut-être trouver un «sens» à ce drame qu’est la pandémie, comme des autres fléaux qui frappent l’humanité: celui d’éveiller en nous la compassion et de provoquer des attitudes et des gestes de proximité, de soin, de solidarité, d’affection.

Nous pensons également avec gratitude aux administrateurs publics qui savent mettre en valeur toutes les bonnes ressources présentes dans la ville et sur le territoire, et qui sont détachés des intérêts privés et aussi de ceux de leur parti. […]

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Message du Saint-Père, signé par le Secrétaire d’Etat, aux participants de la 43ème rencontre européenne animée par la communauté de Taizé

[…] Au contraire, laissez-vous habiter par cette espérance, elle vous donnera le courage de suivre le Christ et de travailler ensemble avec et pour les plus démunis, en particulier ceux qui ont du mal à affronter les difficultés du temps présent. « L’espérance est audace, elle sait regarder au-delà du confort personnel, des petites sécurités et des compensations qui rétrécissent l’horizon, pour s’ouvrir à de grands idéaux qui rendent la vie plus belle et plus digne. Marchons dans l’espérance ! » (Fratelli tutti, n. 55). Puissiez-vous, tout au long de cette année, continuer à développer une culture de la rencontre et de la fraternité et à marcher ensemble vers cet horizon d’espérance dévoilé par la résurrection du Christ. […]